Frères et sœurs, après la très belle célébration des cendres qui nous a réunis nombreux mercredi soir, nous voici de nouveau ensemble pour prier, en ce premier dimanche de carême. Comme une piqure de rappel, voici que Jésus, dans l’Evangile de ce jour, nous redit la phrase que nous avons entendue en recevant les cendres : « convertissez-vous et croyez à l’Evangile. »
Frères et sœurs, voici que la célébration des cendres, notre entrée dans le temps du carême, coïncide cette année avec la fête de la St Valentin ! Cela peut nous sembler paradoxal, puisque le jour des cendres est plutôt un jour de jeûne et de prière, alors que la St Valentin nous appelle à nous réjouir auprès de la personne que nous chérissons… Pourtant, ces deux fêtes ont un joli point commun : l’amour !
Ce dimanche nous prions donc avec tous les acteurs de la santé : les bénévoles chrétiens ou laïcs qui interviennent dans les maisons de retraite, les foyers et l’hôpital de notre paroisse. Mais aussi tous les professionnels qui ont consacré leur métier, et donc parfois qui ont consenti à une partie de leur vie personnelle, au service et au secours des autres…
Frères et sœurs, les textes bibliques de ce dimanche sont porteurs de beaucoup d’enseignements !
Et oui ! N’en déplaise à St Paul, qui s’exprime dans la deuxième lecture de ce dimanche, il est possible de concilier vie de couple et de famille, avec l’amour du Seigneur et des autres ! Le témoignage que nous venons d’entendre nous le montre.
Appel, unité, conversion, lumière… Voilà, frères et sœurs, les quatre mots que je retiendrai pour cette eucharistie.
Frères et sœurs, il est beaucoup question de prénoms et de noms dans les textes de ce dimanche : le prénom de Samuel, appelé par le Seigneur pour se mettre à son service ; le prénom du prêtre Eli, qui va aider Samuel à comprendre que Dieu l’appelle ; le prénom de Jean-Baptiste, dans l’Evangile, celui de Simon, qui deviendra Pierre ; mais aussi Jean et André…
Frères et sœurs, après Noël, après la fête de la sainte famille, voici donc que nous célébrons aujourd’hui l’Epiphanie. Comment traduire ce mot qui vient du Grec ? Littéralement « briller, éclairer autour ». En français, le mot « Epiphanie » pourrait donc signifier : « manifestation, révélation »…
Ah, la famille… Tout un poème ! Il y a tant à partager, à construire, à faire grandir… Les parents et grands-parents, les enfants et petits enfants, voire les arrières ! Il y a tant de bonheur, de réussites, de complicité… Et parfois, pourtant, il y a aussi des séparations, des brouilles, des éloignements, des changements de cap.
Le voilà donc, le plus beau des cadeaux pour ce Noël : le rappel que Dieu se fait homme en Jésus-Christ, qu’il nous rejoint dans notre humanité, comme pour nous dire qu’il sera toujours à nos côtés. Et tous les cadeaux que nous allons nous offrir, ce soir ou demain, seront les signes de cette joie immense, une joie à partager sans modération !