Alain-Noël Gentil
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Frères et sœurs, voici que Jésus se présente comme notre berger, notre bon berger ! Il connaît chacune de ses brebis, il leur donne la vie éternelle, et personne ne peut les arracher de sa main…
Jésus n’est pas venu abolir la loi et les prophètes, mais les accomplir, leur donner un sens nouveau. Alors, comme il l’avait fait au moment de sa circoncision au Temple, il va consentir à ce que Jean le baptise. Il montre ainsi son attachement à la tradition du peuple de Dieu…
Pâques… Le plus beau, le plus intense des passages ! Et Dieu qui réalise sa promesse d’amour et de vie, en ressuscitant son Fils Jésus !
Comment nous habituer à une telle merveille ? Comment ne pas vibrer de tout notre être en entendant le cri des femmes, puis des apôtres, annonçant l’inimaginable ? Comment ne pas avoir le désir de transmettre, à notre tour, cette bonne nouvelle ?
… Le Saint-Esprit, c’est comme une chanson : le Père écrit le texte, le Fils la mélodie, l’Esprit donne la pulsation. Et nous sommes les interprètes de cette belle partition de foi et d’amour ! Notre vie en Eglise nous permet d’oser la polyphonie : c’est tellement plus riche que le plus intense des solos !..
Dieu qui refuse qu’Abraham sacrifie son fils Isaac, malgré la tradition et les coutumes de l’époque… Dieu qui est celui qui rend juste et qui nous choisit pour être ses témoins… Dieu qui révèle que Jésus est son Fils bien-aimé lors de l’épisode de la Transfiguration…
Voilà, frères et sœurs, trois beaux messages pour la suite de notre carême. Dieu ne veut pas la mort, Il nous appelle et nous choisit, Il consacre le Christ dans sa mission de Sauveur !…
Ce message, en ces temps si troublés et douloureux pour notre Eglise, nous invite à suivre les chemins de l’humilité et du service. Si nous demeurons dans une logique de « pouvoir », que ce soit en famille, au travail ou en paroisse, nous ne pouvons pas être heureux ni rendre heureux les autres. Si, au contraire, nous comprenons que la vraie joie consiste à partager, donner gratuitement et sans attendre une contrepartie, alors nous pouvons nous épanouir et avancer sur le chemin de la paix intérieure.
la fête de Noël nous invite à repérer tous les petits signes de fraternité, d’espérance, de réconciliation. Si Jésus a épousé notre humanité, par le Mystère de son Incarnation, c’est pour nous rappeler que Dieu est solidaire de toutes les situations ; Il est présent dans nos défis, nos confiances, nos peurs.
Frères et sœurs, il est beaucoup question de la gloire de Dieu dans l’Evangile de ce jour et dans le psaume. Nous pouvons donc nous interroger : que signifie cette « gloire » ? Les textes de ce jour nous éclairent, en nous présentant le Seigneur avec toute sa majesté, sa grandeur, sa force, mais aussi avec les délicates attentions dont il fait preuve envers chacune et chacun de nous.
Alain-Noël Gentil
Alain-Noël Gentil
Prier pour les vocations, comme nous le faisons ce dimanche, ce n’est pas d’abord demander à Dieu de faire pleuvoir des religieuses, des prêtres, des diacres, des moines ou des moniales, des laïcs qui consacrent de l’énergie au service de leur paroisse ! Si la prière confiante qui consiste à demander au maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour la moisson est essentielle, elle ne nous dispense pas d’une autre attitude, très complémentaire ; il s’agit de se poser la question, en vérité : à quoi le Seigneur m’appelle-t-il ?….
Frères et sœurs, la fête de tous les saints, c’est aussi la nôtre ! Car les témoins qui se sont succédé dans l’histoire de l’Eglise et du monde sont pour nous des exemples et des repères. Ces témoins n’étaient pas sans défauts ni sans limites, mais ils ont essayé de croire et d’aimer avec tout leur courage et leur enthousiasme.
Frères et sœurs, le troisième dimanche de l’Avent est traditionnellement le dimanche de la JOIE ! Joie de croire, joie d’aimer, joie de célébrer, joie de partager, joie de préparer nos cœurs à la venue de Jésus-Christ dans notre humanité…
Par les temps qui courent, il peut sembler incongru de parler de joie : les souffrances de notre monde, nos inquiétudes de santé, de travail, de vie familiale ou affective peuvent rendre notre existence morose.
Marie a été préservée de tout péché, c’est parce qu’elle a consenti à ce « oui » incroyable qui changé la face du monde. C’est parce qu’elle a fait confiance, malgré le défi qui lui était proposé. C’est parce qu’elle a osé la foi, cette foi qui transporte les montagnes, cette foi qui peut toucher les âmes les plus sceptiques.
« A vous d’en être les témoins ! »
Voilà comment se finit la page d’Evangile de ce jour ; et cela ne peut que nous interpeller : car ce que Jésus ressuscité demande à ses disciples et à ses apôtres, il nous le demande aujourd’hui !
Pour que nous devenions chaque jour davantage les témoins du Seigneur, il nous faut de la foi, du cœur, du courage. Il nous faut aussi ouvrir nos intelligences à la compréhension des Ecritures….