Homélie du troisième dimanche de l’Avent 2019
(Isaïe 35, 1-10 ; Psaume 145 ; Jacques 5, 7-10 ; Matthieu 11, 2-11)
Le troisième dimanche de l’Avent est donc celui de la JOIE ! Mais quelle est cette joie, quel est ce bonheur auxquels nous sommes appelés ?
- La joie de vivre, malgré les difficultés et les obstacles : la vie est un cadeau, une aventure, un sacré défi ! Et nous pouvons déceler dans nos existences toutes ces petites ou grandes promesses d’espérance, de confiance, que Dieu nous propose …
- La joie de l’attente : attendre la venue de Jésus à Noël, c’est aussi reconnaître sa venue dans nos cœurs, au quotidien. L’attente devient alors certitude qu’il nous aime, nous rejoint, nous conforte dans la foi et dans l’amour !
- La joie de la prière : une prière qui est « merci », « pardon », « je t’aime », « je t’offre », « je te confie » ! Une prière qui nourrit nos actes, nos pensées, nos courages et nos choix…
- La joie de l’intelligence : il s’agit de notre troisième orientation paroissiale de l’Avent. Car la foi suppose une sensibilité, un affectif, des émotions… Mais elle nous demande aussi de réfléchir, d’approfondir, de nourrir notre relation au Seigneur et aux autres. Les groupes de partage, les formations, les fraternités nous permettent d’affiner notre foi, de l’ajuster grâce à la Parole de Dieu, mais aussi en tenant compte de notre monde, des doutes et espérances de nos contemporains…
- La joie de l’amour : nous aimer nous-mêmes, au-delà de nos faiblesses et de nos limites ; aimer les membres de nos familles et nos amis, en s’appuyant sur eux ; aimer notre communauté paroissiale, avec ce qu’elle propose et invente ; aimer même nos « ennemis », c’est-à-dire les personnes avec lesquelles c’est un peu plus compliqué ; aimer Jésus-Christ qui est venu dans notre monde, a donné sa vie pour nous et nous appelle à nous donner à notre tour !
- Et puis, pour moi, une joie très forte en ce jour : je suis prêtre depuis 28 ans. Une joie immense de me mettre au service de l’Evangile et de mes frères, même si je ne suis pas toujours à la hauteur de la mission que Dieu m’a confiée.
Frères et sœurs, que ce dimanche de la joie nous réconforte, nous éclaire, nous stimule : afin que nos cœurs battent à l’unisson du cœur de Dieu, et que nos intelligences s’ouvrent à son Mystère d’amour ! Amen.
Alain-Noël Gentil