Homélie de la messe de Paques
4 Avril 2021
Frères et sœurs, quel pur bonheur ! Le Christ est ressuscité, il est vivant éternellement dans nos cœurs ! Il a vaincu la mort, les peurs, les ténèbres. Il est allé jusqu’au bout de lui-même par amour du monde… Sa résurrection nous appelle à l’espérance et à la foi, puisque le passage de la mort à la vie nous concerne tous !
La résurrection du Seigneur est absolument « in-croyable ». Même les femmes, les apôtres qui ont vu Jésus vivant le troisième jour après sa mise au tombeau ont eu du mal à croire ! Mais voilà : plus de deux mille ans après, la vie de l’Eglise et la confiance de milliards de chrétiens nous poussent à reconnaître la force de la vie qui l’emporte définitivement.
Pâques, c’est la lumière qui revient ; c’est le courage qui nous est donné. Grâce au message de l’Evangile, nos cœurs s’affermissent et nous devenons ces témoins d’une Bonne Nouvelle qui défie les siècles.
Alors, nous avons envie de chanter « alléluia » ! Nous avons envie de crier la joie immense de celles et ceux qui savent qu’ils sont aimés de Dieu, pardonnés, sauvés ! Alors, nous désirons de plus en plus nous mettre au service des autres, en particulier de ceux qui n’ont pas d’espérance…
La nouvelle du tombeau vide, qui s’est répandue comme une trainée de poudre, a surpris même les grand-prêtres et les romains. Ils ont bien tenté de freiner cet élan, d’affirmer que tout n’était que supercherie, ils n’ont pas pu endiguer la vague de l’amour et de la foi !
Les adultes qui ont été baptisés hier lors de la Vigile Pascale nous ont prouvé, eux aussi, que le message du Christ était toujours d’actualité, et qu’il pouvait bouleverser une existence. La célébration que nous avons vécue était emplie d’émotion, d’énergie divine et de joie !
Pâques, c’est une aventure, un chemin qui s’ouvre devant nous : en Eglise, et pour le monde, nous serons les aventuriers de Dieu, les ambassadeurs du Christ. Soutenons-nous les uns les autres en cas de doute ou de lassitude ; partageons nos enthousiasmes lorsque les choses vont bien ou mieux.
Accueillons la promesse du Christ qui nous est faite comme elle l’a été jadis aux apôtres, sur la montagne de Galilée : « je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »
Nous le croyons, Seigneur, merci pour ta présence et pour ta vie ! Alléluia, amen !
Alain-Noël Gentil