Homélie du dimanche

Frères et sœurs, le troisième dimanche de l’Avent est traditionnellement le dimanche de la JOIE ! Joie de croire, joie d’aimer, joie de célébrer, joie de partager, joie de préparer nos cœurs à la venue de Jésus-Christ dans notre humanité…
Par les temps qui courent, il peut sembler incongru de parler de joie : les souffrances de notre monde, nos inquiétudes de santé, de travail, de vie familiale ou affective peuvent rendre notre existence morose.

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Frères et sœurs, les textes de ce dimanche sont comme des appels qui résonnent dans nos cœurs ! Appel au pardon et à la conversion dans la première lecture, appel à vivre dans le présent de Dieu comme nous le propose St Paul, appel des premiers apôtres par Jésus, dans l’Evangile.
Notre vie de chrétiens est une invitation à répondre aux appels du Seigneur : appels à l’amour, à la fraternité ; appels à l’espérance et à la confiance ; appels à la prière et à la foi…

Frères et sœurs, après la très belle fête de Pentecôte que nous avons célébrée dimanche dernier, voici que l’Eglise nous propose de fêter aujourd’hui la Trinité.

Frères et sœurs, la fête de l’Epiphanie, au-delà de la joie de nous retrouver autour d’une bonne galette et d’un verre de cidre, est la manifestation lumineuse d’un Dieu qui se donne à connaître au monde entier !

Frères et sœurs, la fête de tous les saints, c’est aussi la nôtre ! Car les témoins qui se sont succédé dans l’histoire de l’Eglise et du monde sont pour nous des exemples et des repères. Ces témoins n’étaient pas sans défauts ni sans limites, mais ils ont essayé de croire et d’aimer avec tout leur courage et leur enthousiasme.

Oui, frères et sœurs, osons cheminer ensemble, en Eglise ! Soyons les signes vivants d’un Dieu qui aime passionnément, jusqu’à se faire l’un de nous et donner sa vie en Jésus-Christ…
Restons préoccupés les uns des autres, particulièrement dans les périodes de fragilité ou de précarité.

Frères et sœurs, ce troisième dimanche de l’Avent est traditionnellement celui de la JOIE ! Joie de nous préparer à Noël : la célébration de la venue de Jésus-Christ, notre Seigneur et notre Sauveur.

Jésus nous demande de ne pas confondre, comme le faisaient jadis les Pharisiens, les rites et les traditions stériles voire hypocrites, avec le vrai désir de changer nos cœurs, pour correspondre à ce que Dieu attend de nous.

Aimer et être aimé, qu’il s’agisse de Dieu ou des personnes avec lesquelles nous cheminons, est sans doute ce qu’il y a de plus beau. Nous savons combien l’amour nous constitue comme des êtres vivants ; nous savons aussi les exigences et les efforts que cela suppose. Mais n’oublions jamais, lorsque nous avons un peu de mal à aimer en vérité, que c’est Dieu qui nous aime en premier !

« Préparez les chemins du Seigneur… » Voilà ce que proclamait le prophète Isaïe !

Frères et sœurs, Dieu prend soin de chacune et de chacun de nous, comme nous le rappellent les paraboles que nous venons d’entendre dans l’Evangile. « Prendre soin », c’est être attentif, présent, bienveillant, compatissant. Le Seigneur désire plus que tout qu’aucun de ses enfants ne se perde.

« Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite », nous dit Jésus dans l’Evangile de ce jour. Comment comprendre cette image utilisée par le Christ ?

Baptême du Seigneur. Ainsi, Jésus a été baptisé… Pour nous, le baptême signifie l’entrée dans la communauté chrétienne, le désir de changer nos cœurs et de nous convertir, l’accueil de l’amour de Dieu et de sa grâce, offerts en plénitude pour nos vies ! Mais pour Jésus ? Quel est le sens de ce baptême ?
A priori, le Christ n’avait pas besoin de conversion, ni d’accueillir l’amour de son Père, ni d’entrer dans la famille des chrétiens puisqu’il en était le fondateur ! 
Alors ?