Homélie du dimanche
28 février 2021
le sacrifice d’iSAAC
Dieu qui refuse qu’Abraham sacrifie son fils Isaac, malgré la tradition et les coutumes de l’époque… Dieu qui est celui qui rend juste et qui nous choisit pour être ses témoins… Dieu qui révèle que Jésus est son Fils bien-aimé lors de l’épisode de la Transfiguration…
Voilà, frères et sœurs, trois beaux messages pour la suite de notre carême. Dieu ne veut pas la mort, Il nous appelle et nous choisit, Il consacre le Christ dans sa mission de Sauveur !
Durant notre marche vers Pâques, nous pouvons nous approprier ces messages, et en parler autour de nous. Car nous sommes les disciples, les apôtres, les prophètes dont le Seigneur a besoin pour annoncer la Bonne Nouvelle : un Dieu qui veut la vie, qui est « pour nous », qui a ressuscité son Fils afin que nous entrions pleinement dans son projet d’amour !
Le contexte actuel et toutes les incertitudes qui pèsent sur nous ne sont pas propices à une telle espérance. Et pourtant, nous sommes appelés à être les messagers de l’Evangile, un Evangile qui peut tout éclairer, nourrir, transformer. Jeudi, en réunion de prêtres à Grenoble, nous avons parlé de cette nécessité d’annoncer le Christ ressuscité. La prière, les sacrements, la cohérence entre nos paroles et nos actes sont des outils précieux pour y parvenir.
Sur la montagne, en présence de Pierre, Jacques et Jean, Jésus nous rappelle qu’il vient tout accomplir, comme en témoigne la présence de deux personnages « clé » de l’Ancien Testament, Moïse et Elie. Jésus vient donner du sens, un sens nouveau à la vie, à nos vies. Dans cette page d’Evangile, l’alternance d’ombres et de lumière annoncent déjà la Passion et la résurrection du Seigneur. Cet épisode rappelle aussi le baptême du Christ, avec la voix du Père qui se fait mystérieusement entendre : « celui-ci est mon Fils bien-aimé, écoutez-le ! »
Que ce temps de carême nous permette d’entrer davantage encore dans le cœur de notre foi. Qu’il nous soutienne dans notre prière, et dans toutes les solidarités que nous pouvons inventer. Qu’il soit un chemin de joie, en Eglise et pour le monde, comme nous le présente dimanche après dimanche notre visuel.
Ayons, nous aussi, des visages de transfigurés ! Que notre bonheur de croire et d’aimer soit contagieux ! Que tous nos efforts portent du fruit pour plus de justice, de fraternité et de paix. Alors le monde découvrira le Christ vivant et son merveilleux message ! Amen.
Alain-Noël Gentil
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