Homélie du dimanche 26 mai 2019
(Actes 15,22-29 ; Psaume 66 ; Apocalypse 21, 10-23 ; Jean 14, 23-29)
Une première lecture qui nous montre les joies et les difficultés des premières communautés chrétiennes… Un psaume qui nous invite à la louange et à la confiance ; une deuxième lecture qui nous rappelle que le Christ, l’Agneau de Dieu, est notre lumière ; et l’Evangile qui nous conforte dans l’amour, la paix et la joie, en accueillant l’Esprit-Saint chaque jour !
Voilà, frères et sœurs, quelques beaux messages que la Parole de Dieu nos offre pour cette célébration…
Il est plutôt rassurant de constater que les apôtres et les premiers chrétiens n’arrivaient pas toujours à se comprendre et à être unis. L’Eglise des premiers siècles, soumise à des persécutions sévères, était aussi parfois sujette à des divisions, des tensions, des fragilités. L’Eglise du XXIè siècle n’échappe pas à ces tourments, nous le savons bien. Nous aurons l’occasion d’en parler, d’y réfléchir lors d’une soirée qui vous sera proposée le mardi 11 juin. Mais cette Eglise des premiers temps, comme celle que nous formons aujourd’hui, est aussi capable de merveilles : une annonce audacieuse de l’Evangile, une solidarité avec les plus démunis, une immense confiance dans le Seigneur et dans l’action quotidienne de l’Esprit-Saint, qui renouvelle, fortifie, éclaire !
Nous aussi, nous en sommes capables ! Malgré nos faiblesses, nos doutes, nos hésitations, nos frilosités, nous sommes appelés à témoigner de Jésus-Christ ressuscité ! Le Seigneur nous a promis qu’il serait avec nous tous les jours, et qu’il nous enverrait son Esprit pour qu’il soit notre défenseur, notre soutien, notre force et notre guide !
Jésus nous promet aussi la paix… Pas une paix facile, naïve, superficielle… Mais la paix du cœur, la paix profonde, la paix véritable, celle qui nous anime et fait que nous avons le désir de la transmettre et de la rayonner ! Cette paix là est source de joie, même si parfois nous avons le cœur un peu lourd et inquiet… La joie que nous propose le Christ est celle qui vient de la certitude que nous sommes aimés, pardonnés, appelés à la vie !
Enfin, le Seigneur nous invite à n’être ni effrayés, ni bouleversés. Cela peut paraitre facile à dire, vu ce qui se passe dans notre monde et parfois dans nos vies… Mais cet appel du Christ à la confiance est plus fort que tout : « rien ne nous séparera de l’amour du Seigneur », affirme l’apôtre Paul. Comme il a raison !
Forts de cette foi, soyons les témoins de la résurrection, de l’amour et de la paix ! Amen.
Alain-Noël Gentil