Homélie du dimanche
24 JANVIER 2021
Etre appele(s)
Frères et sœurs, les textes de ce dimanche sont comme des appels qui résonnent dans nos cœurs ! Appel au pardon et à la conversion dans la première lecture, appel à vivre dans le présent de Dieu comme nous le propose St Paul, appel des premiers apôtres par Jésus, dans l’Evangile.
Notre vie de chrétiens est une invitation à répondre aux appels du Seigneur : appels à l’amour, à la fraternité ; appels à l’espérance et à la confiance ; appels à la prière et à la foi…
En ces temps troublés et préoccupants, ces appels que le Christ nous adresse sont de vraies bonnes nouvelles. Car Jésus nous demande, pour répondre à ses invitations, de donner le meilleur de ce que nous sommes. La prière, la communion fraternelle, l’écoute et la mise en pratique de la Parole sont des soutiens précieux.
Être appelé, c’est prendre conscience que nous avons tous les jours à nous mettre en route, à nous dépasser, à nous appuyer sur l’Esprit-Saint.
Jésus, comme jadis les apôtres sur le bord du lac, nous rejoint là où nous en sommes. Que nous soyons en train de « jeter nos filets », ou de les « réparer ». Le Christ nous montre ainsi qu’il tient compte de nos rythmes, de nos attentes, de nos compétences, de notre vie. Il s’adresse à chacun de nous, avec ses talents et ses possibilités. Dieu appelle encore aujourd’hui ! Des jeunes à se poser la question du don de leur vie, des adultes qui s’interrogent sur les choix qu’ils peuvent poser pour être davantage disciples missionnaires…
Être appelé, ce n’est pas une question de spécialistes ou de privilégiés. Nous sommes tous invités à nous demander en quoi l’appel du Seigneur peut transformer nos existences, les éclairer, les réchauffer. Et, du coup, comment cet appel peut nous permettre d’être davantage témoins de la Bonne Nouvelle, auprès de nos frères et sœurs en humanité.
La fin de la semaine de prière pour l’unité des chrétiens nous permet aussi de nous interroger en vérité : comment sommes-nous en communion avec les personnes qui ont d’autres sensibilités que nous ? Comment oser un petit pas vers elles, une prière, une main tendue ? Cela peut se produire avec nos frères réformés ou orthodoxes, mais aussi au sein même de nos familles, de nos collègues de travail, de notre communauté paroissiale !
Demandons au Seigneur la grâce de l’unité, la grâce de répondre joyeusement à ses appels, la grâce de garder courage et confiance en nous appuyant sur lui et sur nos frères !
Amen.
Alain-Noël Gentil