Homélie du dimanche
21 mars 2021
Frères et sœurs, le temps du carême touche bientôt à sa fin. Les textes de la Parole de Dieu que nous venons d’entendre nous offrent des perspectives très belles, pour continuer le chemin vers la fête de Pâques.
Le prophète Jérémie, dans la première lecture, nous appelle à accueillir l’Alliance que Dieu conclut avec son peuple, avec chacun de nous. Une alliance qui est déposée au plus profond de nos cœurs, pour notre paix et notre joie. C’est sur ce thème que nous avons médité ce samedi lors de la célébration du pardon.
Dans le psaume, nous nous reconnaissons petits, pécheurs, mais surtout infiniment aimés par Dieu. Le Père nous relève, nous réchauffe, nous éclaire. Il nous rend la joie d’être sauvés ! En nous lavant de nos fautes, il nous permet de revenir vers Lui en toute confiance…
L’auteur de la lettre aux Hébreux recentre cette joie du pardon sur la personne de Jésus-Christ, qui a donné sa vie pour que nous la partagions à l’infini.
Et Jésus, dans l’Evangile, utilise la métaphore du grand de blé tombé en terre pour annoncer sa Passion et sa résurrection. En ce début de printemps, nous comprenons que le Seigneur nous propose d’accueillir la vie, sa vie qui renaît et qui embellit toute chose !
Dans quelques jours, nous célèbrerons l’entrée de Jésus à Jérusalem ; puis l’institution de l’eucharistie, l’arrestation et le procès du Christ, sa mort sur la croix et sa résurrection : tout le Mystère de notre foi réside dans ces épisodes successifs. Nous sommes appelés, nous aussi, à donner notre vie pour nos frères et pour Dieu ; nous sommes invités au partage, à la compassion et au pardon ; nous sommes guidés vers l’espérance et la confiance qu’offre la prière. Les temps de fragilité, d’inquiétude et peut-être de doute que nous traversons peuvent alors se changer en étapes vers des élans nouveaux : pour nos existences, pour notre monde, pour l’Eglise !
Alors, relevons la tête, ne baissons pas les bras, haut les cœurs ! Soyons ces jeunes, ces hommes et ces femmes, des chrétiens audacieux et courageux…
Devenons chaque jour davantage les messagers de la Bonne Nouvelle, cet incroyable Evangile qui a changé tant de cœurs depuis plus de 2000 ans !
Et lorsque nous nous sentons fragiles ou fatigués, puisons dans l’amour du Christ et dans notre vie fraternelle les ressources nécessaires pour avancer !
N’oublions jamais cette phrase de Jésus : « lorsque j’aurai été élevé de terre, j’attirerai à moi tous les hommes… »
Amen.
Alain-Noël Gentil
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