Homélie du dimanche 19 janvier 2020
(Isaïe 49, 3-6 ; Psaume 39 ; 1 Corinthiens 1, 1-3 ; Jean 1, 29-34)
Trois personnages étonnants vont nous surprendre et nous réveiller, frères et sœurs ! Ils apparaissent tour à tour dans les lectures que nous venons d’entendre.
Dieu fait du prophète Isaïe non seulement un serviteur, mais une lumière pour que la vie et la joie de Dieu se transmettent à tous ! L’apôtre Paul nous souhaite la grâce et la paix de la part du Seigneur, pour que nous répondions à son appel à la sainteté, que nous invoquions sans crainte le nom du Seigneur !
Et Jean-Baptiste, dans l’Evangile, donne des noms incroyables à Jésus : l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, celui qui baptise dans l’Esprit-Saint, le Fils de Dieu…
Nous sommes, aujourd’hui en 2020, les nouveaux chercheurs de Dieu ; comme Isaïe, Paul ou Jean-Baptiste, nous nous mettons à l’écoute de sa Parole, pour devenir ses témoins. Nous osons désigner Jésus comme le Messie, le Christ, le Fils de Dieu ! Nous avançons humblement mais avec conviction sur le chemin de la sainteté, en nous appuyant sur la prière, l’amour, le pardon. Nous savons que nous pouvons aussi compter sur les autres, ceux qui cheminent à nos côtés.
Le psaume de ce dimanche, qui nous accompagne tout au long de cette eucharistie, nous rappelle la présence fidèle de Dieu dans tous les moments de notre vie. C’est un vrai bonheur de nous savoir ainsi aimés du Seigneur !
Pour la semaine qui vient, nous sommes invités à être lumineux et serviteurs, comme Isaïe : notre vocation prophétique ! Nous sommes invités à être témoins et apôtre comme Paul : notre vocation missionnaire ! Nous sommes appelés à entrer en intimité avec Jésus-Christ, comme Jean-Baptiste : notre vocation baptismale !
Car le baptême dans l’Esprit-Saint fait de nous d’audacieux messagers de la Bonne Nouvelle. La prière et l’amour nous greffent au Seigneur, ressuscité et éternellement vivant dans le monde et dans nos cœurs !
Soyons heureux de croire ! Partageons cette joie ! Vivons en enfants de lumière ! Ne baissons pas les bras lorsque les vents sont contraires, mais appuyons-nous sur la tendresse et la force de Dieu. Soyons centrés sur le Christ, mais aussi sur les autres, à commencer par les plus démunis. Dieu met dans notre bouche un chant nouveau, alors nous pouvons dire : « voici, je viens ! » Amen.
Alain-Noël Gentil