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Homélie du dimanche

Dimanche 15 août 2021: assomption

Frères et sœurs, fêter Marie, c’est rendre grâce à Dieu d’avoir choisi de s’incarner, de nous rejoindre dans notre humanité ! Fêter Marie, c’est se réjouir avec elle ; car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son propre Fils, Jésus-Christ, afin qu’il soit notre Sauveur ! Fêter Marie, c’est lui dire merci d’avoir dit « oui », d’avoir osé la confiance et la foi par amour ! Fêter Marie, c’est s’émerveiller de son courage, de son humilité, puisqu’elle est la Servante du Seigneur !

Lorsque nous prions Marie, nous savons qu’elle présente toutes nos intentions à son Fils Jésus. Osons lui confier nos joies et nos projets, mais aussi nos peines et nos inquiétudes. Elle saura quoi en faire ! Marie est comme une porte ouverte sur le cœur de Dieu. Elle intercède pour chacune et chacun de nous. La belle prière du Magnificat nous montre que Marie est toute entière tournée vers le Père. Elle respire Dieu ! Et elle nous invite à entrer dans cette attitude, afin que nous trouvions notre joie dans la relation qui nous unit au Seigneur.

Mais la prière du Magnificat nous appelle aussi à avoir le souci des plus démunis : les affamés, les humbles, les pauvres. Marie ne les oublie pas, elle en a le souci, et elle nous invite à avoir cette même préoccupation. Son chant est donc à la fois une louange et une compassion ; une action de grâce et une vigilance. Nous pouvons faire nôtre, en ce jour, ce subtil équilibre : nous tourner vers le Seigneur sans nous détourner de nos frères, notamment ceux qui ont besoin de soutien, de courage, d’accompagnement…

Marie a aussi le sens de la famille ! Elle se rend avec empressement voir Zacharie et Elisabeth, et elle reste trois mois avec eux. N’est-ce pas une belle invitation à cultiver nos liens familiaux, à les approfondir en cette période estivale où nous avons peut-être un peu plus de temps ?

N’oublions pas que Marie a été, discrètement mais pleinement, présente aux côtés de Jésus. Durant son enfance et son adolescence bien sûr, mais aussi pendant les trois années durant lesquelles il a exercé son ministère public. Marie était encore là, au pied de la croix ; elle était toujours là au matin de Pâques, pour s’émerveiller de la résurrection promise et annoncée. Voilà pourquoi St Paul, dans la deuxième lecture de ce jour, insiste avec force sur ce Mystère de la vie qui l’emporte sur la mort.

Frères et sœurs, que cette fête de l’Assomption nous conforte dans la foi, l’espérance et la charité. En prenant exemple sur Marie, nous deviendrons ces chrétiens heureux et audacieux, capables de témoigner de l’Evangile du Christ en paroles et en actes ! Amen.

Alain-Noël Gentil

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