Homélie du dimanche
Dimanche 1er août 2021
« Moi, je suis le pain de la vie », nous dit Jésus dans l’Evangile de ce jour… Cette affirmation du Seigneur nous interroge : comment nous nourrissons-nous de sa vie, de sa Parole, de sa présence ? Comment le Christ peut-il nous rassasier, nous désaltérer, donner davantage de sens à nos existences ?
Nous connaissons l’importance du pain : le pain de nos repas ; le pain qui accompagne nos plats, nos fêtes ; le pain des partages avec les plus démunis ; le pain de l’eucharistie qui soutient notre foi.
Le Christ connaissait l’importance du pain, avec ou sans levain : le pain qui accompagnait les repas avec ses amis, le pain de la Pâque et de la Cène. Dans l’Evangile, le pain est omni- présent : lorsque Jésus nourrit les foules après les avoir enseignées ; lorsque la femme païenne affirme qu’il lui suffit de ramasser les miettes qui tombent de la table ; lorsque le Christ propose à ses apôtres de communier au pain de vie ; et dans le texte de ce jour, lorsqu’il annonce que « le pain de Dieu, c’est celui qui descend du ciel et qui donne la vie au monde… »
Oui, frères et sœurs, Jésus est notre pain, Jésus est notre nourriture pour chaque jour. Dans le « Notre Père », lorsque nous disons : « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour », nous pensons à la fois au pain quotidien qui refait nos forces humaines, mais aussi au Christ ressuscité qui refait notre force spirituelle ! Cette nourriture, nous pouvons la rendre encore plus efficace grâce à la prière, à la méditation de la Parole de Dieu, à la communion eucharistique ; mais aussi grâce à tous nos gestes solidaires, en direction de celles et ceux qui ont faim et soif d’espérance, d’amour, de foi…
Dans la deuxième lecture de ce jour, l’apôtre Paul nous rappelle l’importance de la conversion du cœur, ce renouvellement et cette transformation spirituelle de notre pensée, qui nous permettront d’accueillir librement et en vérité la nourriture que Dieu nous propose !
Durant les jours à venir, essayons de nous laisser nourrir par le Christ ; et ainsi nous deviendrons capables de nourrir, à notre tour, ceux qui ont faim de lui, faim de courage et de confiance, faim d’une écoute et d’un accueil.
« Travaillons non pas pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure jusque dans la vie éternelle », nous dit Jésus. Que notre prière et les actes que nous posons soient cohérents, enracinés en Dieu, et nous porterons des fruits en abondance ! Merci Jésus, d’être ce pain de vie, pour notre joie !
Amen.
Alain-Noël Gentil
